Une quantification, un décompte ou un dénombrement simplifié, bien plus qu’une simple méthode, le sondage est connu comme outils de premier ordre permettant la mise en place d’un échantillon représentatif d’une population statistique (ensemble mère). La finalité première étant d’extrapoler avec une marge d’erreur à minimiser, une information (ou un estimateur) sur l’ensemble de la population.
Les motifs du choix de l’emploi de cette technique sont divers, parmi lesquels, le cout, la durée, les difficultés d’un recensement, le budget, le personnel...etc. Entretenir uns sous partie d’un univers pour globaliser son information considère un certain nombre des critères notamment l’efficacité, la convergence, la consistance (ou robustesse), l’information de Fischer, la précision du l’estimateur obtenu…etc.
En revanche, le plus important de ces exigences sur un estimateurs est la précision (sa convergence). De façon général, la technique de sondage se ramifie en deux sections : d’une part, le sondage empirique (non aléatoire) et d’autre part, le sondage aléatoire. Le coeur du sondage s’attache à la notion de la représentativité, qui a été pour la première fois considéré par George Gallup fondateur de l’American Institute of Public Opinion. De ce fait, la mise en place doit se faire avec plus de précaution et dans la rigueur la plus stricte possible et bien conforme aux principes de sondage.
Les méthodes probabilistes renvoient à l’attribution d’une probabilité à tous le membre de la population et aux échantillons possibles, que l’on nomme probabilité d’inclusion (ou poids du sondage). Parmi ces dernières, on décompte une variété de choix des méthodes selon le coût, la simplicité de la technique d’échantillonnage, la structure, la dispersion des caractères au sein d’une population mère.
En réalité, la méthode la plus simple en technique d’échantillonnage probabiliste, c’est celle de tirage aléatoire simple avec remise et sans remise. Le choix entre ces derniers s’effectue selon la taille de l’échantillon. Généralement, si la taille de celui-ci est grande, la technique avec remise est plus appropriée.
Néanmoins, La précision de l’estimateur s’obtient avec celui non remise. Quand on désire opérer une sélection par stratification en groupe des strates homogènes entre elles (variance intra faible), on se rend compte également que l’estimateur est précis qu’il ne le soit. Améliorer la qualité en réduisant la dispersion, telle est le but visé dans l’échantillonnage. Pour ce faire, on stratifie selon la variable d'intérêt. En effet, dans chaque strate considérée, on maintient le tirage aléatoire des individus avec ou sans remise.
De ce point de vue, l’échantillonnage s’exécute en deux phases. Jusqu’à ici, on a vu que le sans remise est privilégié à celui avec remise dans le cas de petit échantillon ou de taille fini. La stratification est aussi une valeur ajoutée dans la précision de l’estimateur. A la singularité entre ces méthodes, la probabilité de sélection (ou tirage) est identique pour tout individu et bien connu en avance. La procédure du sondage systématique ou celui du tirage de poisson ou de Bernoulli s’annonce un peu différente, la probabilité d’inclusion ou poids du sondage est inégalement répartie dans la population. Elle est sur le plan mathématique, une fonction d’une information auxiliaire. Une variable corrélée avec la variable d’intérêt. L’idéale est de tiré toujours à probabilité avec remise ou sans remise.
Au-delà du sondage simple (élémentaire), pour le cas complexe à savoir celui par grappe et à un ou plusieurs degrés. L’atout consiste essentiellement à réduire le cout et améliorer la précision et donc la qualité de l’estimateur. Ces techniques d’échantillonnage s’emploi dans le cas où la zone de dénombrement, les blocs constitutifs sont homogènes entre eux (variance intergroupe faible). Sa mise en place dépend également du domaine d’étude, de la structure, de la variabilité et surtout de la disponibilité d’une liste exhaustive des individus. A vrai dire, l’échantillonnage élémentaire intervient aussi dans ces processus et constitue ce une de dernière phase d’un sondage à plusieurs degrés.
En ce qui concerne les méthodes empiriques, la méthode de quotas (pseudo aléatoire) est généralement utilisée. La sélection (ou tirage) se fait de telle sorte que l’échantillon puisse avoir la même caractéristique que la population. Ne connaissant pas a priori la probabilité d’inclusion, l’extrapolation ou l’inférence doit être prise avec plus de précaution. La considération de cette méthode réside dans le fait de consacrer un quota pour chaque caractéristique sur lequel se porte l’enquête par sondage. Les autres méthodes empiriques utilisées dans le cas où l’on dispose aucune information sur la population (cas de base de sondage indisponible) sont l’échantillonnages de convenance (ou volontaire) ; Boule de neige ; à priori…etc.
Abdi-Basid ADAN
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